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Publié le 12 septembre 2018–Mis à jour le 26 novembre 2020
Éclairage critique sur les frontières entre bénévolat, volontariat et salariat
PRÉSENTATION
Qu’y a-t-il de commun entre une bénévole chargée des activités périscolaires dans une école, une allocataire de l’aide sociale qui nettoie les parcs de New York ou le rédacteur d’un blog en ligne? Des milliers d’heures de travail exercées gratuitement pour faire fonctionner associations, services publics et entreprises. Que nous apprennent ces différentes formes « citoyennes » et « numériques » de travail gratuit? À qui profite-t-elles et qui y est assigné? En repartant des grandes leçons de l’analyse féministe du travail domestique, et en se fondant sur plusieurs enquêtes de terrain menées en France et aux États-Unis, Maud Simonet propose une approche critique du travail par sa face gratuite. Elle analyse ces formes d’exploitation qui se développent au nom de l’amour, de la passion ou de la citoyenneté et participent à la néolibéralisation du travail dans les mondes publics et privés.
L'AUTEURE Maud Simonet est directrice de recherches en sociologie au CNRS et directrice de l’IDHES-Nanterre. Elle a publié Le travail bénévole. Engagement citoyen ou travail gratuit ? (La Dispute, 2010) et Who Cleans the Park ? Public work and Urban Governance in New York City, avec John Krinsky (Presses de l’Université de Chicago).
Le 14 juin 2019, presque trente ans après la première grève des femmes, des centaines de milliers de personnes défilent dans toute la Suisse à l’issue de la deuxième grève féministe. Lire la suite